Lorsque vous possédez un véhicule et que vous souhaitez circuler sur la voie publique française, vous êtes dans l’obligation de le faire contrôler tous les 2 ans afin d’assurer sa bonne sécurité. Le contrôle technique permet d’identifier toutes défaillances susceptibles de mettre en danger la vie des usagers de la route et de l’environnement. Quand votre voiture fait l’objet de défaillances importantes, une contre-visite est dressée.
À quelle fréquence doit-on réaliser un contrôle technique ?
Tout d’abord, saviez-vous que le contrôle technique s’effectue uniquement de manière visuelle ? Il se réalise sans aucun démontage sauf pour le freinage et la pollution.
Le contrôle technique de la première mise en circulation d’une automobile particulière, camionnette ou voiture spécialisée est fait au bout de 4 ans. À la suite de ce délai, celui-ci est renouvelé tous les 2 ans.
Pour les autres véhicules, le contrôle technique se réalise :
- 3 ans après la première mise en circulation des véhicules utilitaires, renouvelé tous les 2 ans
- 5 ans après la date de la première visite technique périodique des voitures de collection
- 1 an après la date de la première mise en circulation des poids-lourds puis renouvelés tous les ans
- 6 mois après la mise en circulation des transports en commun puis également renouvelés tous les ans
Environ 132 points sont contrôlés sur toutes les voitures particulières lors d’un contrôle technique. Ces derniers se classent en 10 catégories :
- Direction (volant, rotules de direction..)
- Visibilité (rétroviseurs, pare-brise..)
- Éclairage (feux, clignotants..)
- Liaison au sol (pneus, amortisseurs..)
- Freinage (plaquettes, disques..)
- Équipements (klaxon, sièges..)
- Identification du véhicule (vérification des papiers)
- Organes mécaniques
- Pollution et niveau sonore du véhicules
- Carrosserie
Si ces points de vérification présentent des défaillances importantes, votre véhicule fera l’objet d’une contre-visite.
Qu’est-ce qu’une contre-visite ?
La contre-visite est un deuxième examen du véhicule nécessaire lorsque les défaillances importantes sont signalées lors du contrôle technique. Elle a pour objectif d’assurer au contrôleur que les réparations demandées sont effectuées et que la voiture puisse désormais rouler en sécurité.
La contre-visite est, bien évidemment, obligatoire. Si elle n’est pas effectuée et que vous continuez de rouler vous risquez une amende de 135€.
Quelles sont les différentes défaillances amenant à une contre-visite ?
Les défauts potentiels appelés « défaillances » se répartissent en 3 catégories.
Dans un premier temps, nous avons des défaillances mineures. Elles représentent les défauts nécessitant une réparation n’ayant aucun impact sur la sécurité du véhicule ou sur l’environnement. Le véhicule peut rouler et ne fait pas l’objet d’une contre-visite.
En deuxième position, les défaillances majeures. Ces dysfonctionnements peuvent compromettre la sécurité du véhicule, des usagers de la route et avoir un impact négatif sur l’environnement. Dans ce cas, vous disposez d’un délai de 2 mois à compter de la date du passage du contrôle technique pour effectuer les réparations ainsi que la contre-visite.
Enfin, les défauts les plus graves, les défaillances critiques. Les anomalies constatées constituent un danger immédiat pour la sécurité routière ou ont une incidence grave sur l’environnement. Elles doivent impérativement être traitées dans la journée même du contrôle technique sinon la voiture est immobilisée. Directement après la remise en état des défauts constatés, une contre-visite est obligatoire.
Le professionnel ayant réalisé l’examen du CT apposera une lettre à l’intérieur du véhicule en fonction de la gravité des défaillances constatées :
- (A) pour une visite technique favorable ou comportant des défaillances mineures
- (S) pour les défaillances majeures et contre-visites
- (R) pour les réparations critiques et contre-visites
Quels sont les principaux motifs entraînant une contre-visite ?
En 2022, les défaillances majeures principales qui ont entraîné une contre-visite sont :
- Les pneumatiques gravement endommagés
- L’opacité des fumées excessive
- Le contrôle des émissions à l’échappement impossible
- L’indicateur d’usure des pneus atteints
- Les feux-stops défectueux
Durant cette même année, les défaillances critiques principales ont étaient :
- L’efficacité du frein à main inférieure à 50%
- L’usure excessive des freins
- Le non-fonctionnement des feux-stops
- La profondeur des sculptures des pneus non conforme
- Le déséquilibre important sur l’essieu arrière
Et quel est le tarif d’une contre-visite ? Elle est généralement au prix de 25€. Afin d’éviter ce coût supplémentaire, vérifiez les points au préalable.
Les principaux points nécessitant un deuxième contrôle sont souvent l’éclairage, le freinage, la signalisation et les pneumatiques.
Mais comment éviter une contre-visite ?
Actuauto.fr vous donne quelques conseils afin d’échapper à la contre-visite. Il est important de réaliser un précontrôle de votre voiture comme expliqué ci-dessus.
Commencez par vérifier le bon fonctionnement de vos feux et des signalisations, pensez à contrôler l’opacité de vos optiques de phares. Ensuite, assurez-vous du bon état de vos pneumatiques puis veillez à la garantie des agissements de vos freins. Pour finir, surveillez l’état de vos plaques d’immatriculation puis faites une vérification de votre véhicule dans sa globalité afin de vous assurer de son bon état général.
En amont à ces vérifications, vous pouvez également utiliser un nettoyant prévidange afin de décrasser les huiles de votre voiture, permettant ainsi d’y retirer les impuretés.
Et vous, préparez-vous le passage de vos contrôles techniques ?
