A l'internationalActualités
A la Une

Autoroute électrique : la 1e au monde est en France 

Au bord de l’autoroute A10, à Angervilliers au sud de la région parisienne, le projet “Charge as you drive”, autrement dit “Chargez en roulant” est en pleine construction avec Vinci autoroutes. L’objectif est de tester la faisabilité des systèmes de recharge électriques de véhicules et notamment les poids lourds en circulation. Depuis début janvier, l’installation de bobines à induction est sous la chaussée de la voie de droite de l’A10, étendu sur 1,5km. 

Comment fonctionne l’autoroute électrique ? 

Cette autoroute électrique permet de recharger des véhicules par induction avec des bobines émettrices dans la chaussée et des bobines réceptrices sous les véhicules, une première mondiale sur l’autoroute. Dès que le véhicule circule, à chaque kilomètre parcouru, c’est deux kilomètres d’autonomie de gagné. Cependant, il faut être équipé d’un boîtier fixé sous le véhicule au prix de 3000 euros minimum mais qui n’est pas encore commercialisé. 

D’où vient cette électricité ? 

L’électricité part d’un poste électrique situé à moins d’un kilomètre d’Angervilliers, depuis lequel la société ENEDIS a tiré une ligne haute tension qui vient se raccorder à un transformateur créé dans le cadre du projet. Ce transformateur alimente des équipements électroniques enterrés dans les chambres le long de l’autoroute sur la section du projet. Ces équipements électroniques délivrent l’énergie aux bobines dans la chaussée qui transmettent un champ électromagnétique aux bobines sous les véhicules. Ainsi, les bobines délivrent de l’énergie au moteur et rechargent la batterie simultanément. 

Quels sont les partenaires qui organisent le projet d’autoroute électrique ? 

  • VINCI autoroutes 
  • VINCI construction 
  • Electreon
  • Hutchinson
  • Université Gustave Eiffel 

Dans quel but ? 

Le système d’autoroute électrique permet de réduire considérablement la taille des batteries des voitures, optimisant leur coût, leur poids et leur efficacité. Cette expérimentation offre un avantage écologique majeur car elle réduit la dépendance aux matières premières nécessaires dans la fabrication des batteries ce qui diminue l’empreinte carbone de la mobilité électrique. De plus, cela permet également de ne plus avoir besoin de s’arrêter pour recharger sa batterie, à chaque kilomètre parcouru c’est deux kilomètres d’autonomie gagné. Ainsi, les batteries des voitures seront beaucoup plus petites et donc moins chères. 

A quel prix ? 

Ce projet d’autoroute électrique a un coût très élevé pour le moment soit 4 millions d’euros du kilomètre, ce qui correspond à 36 milliards d’euros pour les 9000 kilomètres d’autoroute en France. Cependant, les conducteurs doivent équiper leur véhicule d’un boîtier fixé sous le véhicule au prix de 3000 euros minimum mais qui n’est pas encore commercialisé.

De plus, comme pour un télépéage, les gestionnaires facturent l’électricité aux automobilistes, notamment pour les poids lourds électriques qui sont très longs à recharger sur des bornes classiques et très chères. 

Quel est l’objectif à terme ? 

L’objectif à terme est de développer ce projet sur l’ensemble du réseau autoroutier, du réseau national soit 9000 kilomètres au total. Pour 2030, les partenaires de ce projet pourraient déployer le système sur 5000 kilomètres d’autoroute en France. 

De plus, l’État ambitionne sur 80% de 9000 kilomètres d’autoroute électrique, une installation en continu pour charger doucement les batteries afin de ne pas les dégrader pour 2035. L’Union Européenne impose que le transport routier réduise ses émissions de CO2 de 90% d’ici 2040.

Pour plus d’actualités, rendez-vous sur Actuauto.fr  


Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Bouton retour en haut de la page